ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Elle se replie sur elle-même, comme des poupées de chiffons & des petites notes .

Dimanche 23 mai 2010 à 16:31


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Entendu, et ça m'a fait sourire : "Je fais quand même un mètre dix-neuf !". Par un petit garçon qui parlait à son grand père.
Moi, je me promenais le long des quais.

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Dimanche 16 mai 2010 à 11:34

Mon Dieu Paris. La romantique, l'amoureuse, la terrible, la provocante, l'innaccessible, l'incohérente, la passionnée, rocambolesque, innavouée, terriblement sexy. L'indécente, désinhibée, l'insaisissable, la mondaine, affolante, déconcertante, imprévisible, soudaine.  La folie vivante. Mon Dieu Paris.

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Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Vendredi 14 mai 2010 à 12:31

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La dépravées, au pluriel, et je m'envole dans mes désirs d'être. Rire au bord de tes lèvres, me rouler dans ta vie, la trainer, la crier dans nos tympans. Des grains de sable, l'ivresse de mes dévôts, je t'inspire, t'expire, te pense. Je serais ton amoureuse, au grand noir.
Je suis excessive, j'aime quand ça désaxe, quand tout accélère. C'est que la vie n'a pas d'extase sans extrème. Pour autant, ça se faufile à travers les berceuses macabres. Pour autant, je te laisserais bien prendre le contrôle, et saisir mes instants innavoués. Pour autant, je ne suis rien d'autre qu'une pêcheresse innocente.


Paradoxalement et outrageusement vôtre.


Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Mardi 27 avril 2010 à 15:52

Nous nous sommes allongés, sur le bois frais. Nos têtes mêlées, les uns sur les autres. On regardait les étoiles. Belles. Souriantes. Et je sentais sa proximité, je la sentais mais n'était-ce qu'un tas de corps et rien d'autre ?
J'ai senti sa main, dans les tumultes de tous nos rires réunis, caresser ma joue, mes cheveux. Je fermais les yeux, et alors je ne savais plus me concenter sur quoi que ce soit sinon la chaleur de ses doigts, doux, délicieux. Il m'a parlé des étoiles, et même s'il y avait du cliché dans cette histoire, c'était un fil entre nous. Invisible, et personne n'a sans doute entendu notre discussion, mais je savais qu'il me parlait, et qu'il avait sa main sur ma joue.
C'était un de ces soirs où, apeurée, je n'ai rien su faire, ni saisir. C'est une de ces mélodies qui va s'effacer, intrusive mais oubliable. Je ne sais plus déceler vos tendresses. Et je suis effrayée à l'idée de vous les rendre.
Avrilez mois.

Puis, le joli Mai.


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Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Lundi 5 avril 2010 à 21:21

Je suis descendue à peine une minute, le temps de récupérer mon jean lavé devenu trop petit. La télé est allumée, et j'entends "il faut avoir une alimentation saine et équilibrée".                   Et voilà.

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