ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Elle se replie sur elle-même, comme des poupées de chiffons & des petites notes .

Mardi 23 juin 2009 à 22:25

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J'ai envie de toi.Te toucher, me blottir dans tes bras, sentir ton essence piquante au creux de ton cou. Rire en te baisant les lèvres. Frôler tes doigts, et ta bague en argent. Sourire, en te regardant plus loin que dans tes yeux. T'appercevoir jusqu'à l'infini. Me perdre dans l'harmonie de nos regards. Tu vois.                                                                                                                             
Je le veux si naturellement.
 

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Mercredi 17 juin 2009 à 10:38

Vous dire que c'est si beau, un garçon, quand, inquiet, il vous cherche, et vous apperçoit enfin. Quand il passe tout près de vous, et que votre peau s'électrise. Quand il parle de choses que vous ne comprenez pas vraiment, alors que tout est clair dans sa tête. Quand il serre un peu les poings parce qu'il est tendu, quand il fronce les sourcils, et a une moue d'enfant. Quand ses mains de garçon attrape la vie... Quand il est amoureux. Quand il frissonne. Vous dire que j'observerais cela des heures, un garçon. 
Et que je les déteste. De tout ce qu'ils sont, et de tout ce qu'ils font. Bon sang, vous décrire son sourire, à quel point je le trouve beau. A quel point je le trouve mélancolique, et combien ça me plait. Vous crier que c'est terrible, mais que son machiavélisme m'attire. Vous raconter que je m'en fiche, de toutes ces conventions. Que je n'ai pas envie de réfléchir, parce que réfléchir est devenu douloureux. Vous supplier de le faire revenir. Parce que tout est vide, sans lui. Parce que tout sonne creux, et que mon coeur est mal rempli.  Que j'aurais aimé le vivre, lui. Essayer vainement de vous poser des mots sur mes émotions ...

M'engoufrer dans cette longue chute, avec le poids mort de mes émois.

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Samedi 13 juin 2009 à 16:25

Et petit à petit j'oublie comment c'était, ton contact. Le son de ta voix, ta chaleur, ton parfum, l'atmosphère avec toi. Tes regards, tes jeux. Ton sourire. Quoi que je l'apperçois encore, sur tes photos. Mais ce n'est pas moi qui te le donne. Le feutre de ton rire. Si je l'avais su je t'aurais serré contre moi, serré jusqu'à ce que je ne puisse plus. J'aurais saisi cette dernière proximité. Et puis je te l'aurais dit. Mais j'en étais incapable, j'avais peur. Je t'ai regardé, et t'ai souri en te disant "à bientôt". Mais au milieu de toutes tes parisiennes, je ne fais pas le poids, alors ...
" - Je vais te manquer ?
- Oui.
"
Ta main dans le creux de mon dos, légère parce que, dure et froide, je t'avais dit que je n'aimais pas qu'on me touche. Cette même main qui m'avait frôlée durant notre courte éternité, sans jamais oser me saisir.
 
Mais tu me manques.


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Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Samedi 6 juin 2009 à 13:55

J'écoutais cette chanson. En regardant par la fenêtre. Il pleuvait dehors, quel sort de conséquence. La pluie s'est transformée en averse.& je n'ai pas réfléchi. J'ai descendu mes escaliers en trombe, ouvert la porte fenêtre, pris les première chaussures, et j'ai couru vers le jardin. Je me suis arrêtée au milieu de l'herbe, complètement vulnérable. Je voulais dire à la pluie de faire de moi ce que bon lui semblait. Comme Il l'avait fait, après tout.  Je voulais lui dire de m'emporter avec elle.
J'étais trempée. Et je fixais les roses en face de moi, mouillées. Belles mais tristes. Je ne distinguais plus la provenance de l'eau sur mon visage. Mes larmes se sont confondues avec la multitude des gouttes. Mes pieds s'engourdissaient, je tremblais de froid, et je ne savais plus bouger.
Puis je me suis réveillée. Mes cheveux dégoulinaient  dans ma nuque. Je me suis remise à courir vers la maison, et je suis entrée. Ma soeur me regardait, j'étais essouflée.
" Pourquoi t'es toute mouillée ?
- J'ai sorti la poubelle. Il pleut fort.
"

I can't run. I can't hide you are always in my mind.

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Jeudi 4 juin 2009 à 20:01

Je me sens partir. Je n'ai rien à écrire alors que je ressens tellement. Regarde moi, je n'en ai rien à faire du reste. Parce que la seule personne que je veux c'est toi. Tu m'avais dit que tu ferais attention, tu t'en souviens. Mais tu en es incapable, regarde toi, tu en es incapable bon sang. On ne fait pas ça.  Aussi instable que l'on puisse être, on ne prend pas tout ce que l'on peut trouver dans les gens, pour repartir après. Personne n'est ainsi. On ne passe pas ainsi sur les choses. Je te pleurerais bien au visage. Tant mes tripes se tordent, tant tout me tombe dans les chevilles, tant tout me serre, me tue, m'essoufle. Mince.

Je passe en Terminale. On dansait dans les rues. & je riais. Alors que je n'ai rien à faire là-bas.

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

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