ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Elle se replie sur elle-même, comme des poupées de chiffons & des petites notes .

Dimanche 23 mai 2010 à 16:31


http://ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir.cowblog.fr/images/fraicheur.jpg

Entendu, et ça m'a fait sourire : "Je fais quand même un mètre dix-neuf !". Par un petit garçon qui parlait à son grand père.
Moi, je me promenais le long des quais.

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Mardi 27 avril 2010 à 15:52

Nous nous sommes allongés, sur le bois frais. Nos têtes mêlées, les uns sur les autres. On regardait les étoiles. Belles. Souriantes. Et je sentais sa proximité, je la sentais mais n'était-ce qu'un tas de corps et rien d'autre ?
J'ai senti sa main, dans les tumultes de tous nos rires réunis, caresser ma joue, mes cheveux. Je fermais les yeux, et alors je ne savais plus me concenter sur quoi que ce soit sinon la chaleur de ses doigts, doux, délicieux. Il m'a parlé des étoiles, et même s'il y avait du cliché dans cette histoire, c'était un fil entre nous. Invisible, et personne n'a sans doute entendu notre discussion, mais je savais qu'il me parlait, et qu'il avait sa main sur ma joue.
C'était un de ces soirs où, apeurée, je n'ai rien su faire, ni saisir. C'est une de ces mélodies qui va s'effacer, intrusive mais oubliable. Je ne sais plus déceler vos tendresses. Et je suis effrayée à l'idée de vous les rendre.
Avrilez mois.

Puis, le joli Mai.


http://ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir.cowblog.fr/images/baiserdedentelle.jpg

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Dimanche 13 décembre 2009 à 16:57

Cet article est protégé par mot de passe :  

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Mardi 7 juillet 2009 à 11:45


http://ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir.cowblog.fr/images/destination.jpg


Il y a cette douce odeur de l'été, ces matinées avec une simple nuisette blanche et les cheveux en pagaille. Le sucre de nos soirées, & cette histoire d'amour posée à mon chevet. Regarde mon sourire, non regarde nos sourires. Mes éclats de joie et cette vague qui me mouillait entière pour les prochaines heures. Avec un petit cris et mes yeux plongés dans ta pétillance. Le sable frais, un trop plein de bonheur. J'en ai du mal à l'écrire. Parce que je ne pourrais plus revenir en arrière ? Je ne veux plus me bousiller. Alors oui, je crois que je faillis flancher, à certains moments. Mais je ne vais plus me retourner. Tu n'avais rien à voir avec mes premières fois, parce que je l'ai décidé. Je suis de nouveau naïve et propice aux étincelles de la vie. Sans toi. Voilà c'est dit, finalement.

De cette chaleur particulière qui ne vient pas des radiateurs.


Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Samedi 4 juillet 2009 à 15:38


Toute cette fumée, ou l'art de consummer mes illusions. Mes illusions pleines de toi. Ca suffit maintenant. Mais tu sais, si tu m'avais simplement laissée un peu entrer dans ta vie ... Si tu m'avais permis de te toucher, d'effleurer ton coeur et ton âme. Tu sais. Je t'aurais fait courir et voir les étoiles, je t'aurais fait vivre et t'étouffer du bonheur. Et si rien n'a de sens je voudrais bien voguer sur le flot interminable de mes désillusions. Tu le sais, quand le vide te tord les tripes. Mais si, tu vois, l'amertume, l'odeur piquante de ton souvenir. Dis moi pourquoi j'avais cette envie irrépressible de te sauver alors que tu es le pire de notre espèce ? Et que tu t'es perdu. Tu t'es perdu, oui. Je crois que tu me dégoûte, je crois que tu me laisses froide, et que je baffoue mes rêves un à un à cause de toi. Et je suis sûre que tu m'as définitivement enlevé quelque chose. J'ai le droit de t'en vouloir, à ton jugement je te désignerais coupable. Mais tu le sais, le plus drôle est que je t'accorderais ma Grâce.

Et cette jeunesse folle qui crache à la figure des sentiments.


http://ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir.cowblog.fr/images/train.gif

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

<< Une lucidité infime | 1 | 2 | 3 | Vers un égarement certain >>

Créer un podcast