ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Elle se replie sur elle-même, comme des poupées de chiffons & des petites notes .

Mardi 7 juillet 2009 à 11:45


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Il y a cette douce odeur de l'été, ces matinées avec une simple nuisette blanche et les cheveux en pagaille. Le sucre de nos soirées, & cette histoire d'amour posée à mon chevet. Regarde mon sourire, non regarde nos sourires. Mes éclats de joie et cette vague qui me mouillait entière pour les prochaines heures. Avec un petit cris et mes yeux plongés dans ta pétillance. Le sable frais, un trop plein de bonheur. J'en ai du mal à l'écrire. Parce que je ne pourrais plus revenir en arrière ? Je ne veux plus me bousiller. Alors oui, je crois que je faillis flancher, à certains moments. Mais je ne vais plus me retourner. Tu n'avais rien à voir avec mes premières fois, parce que je l'ai décidé. Je suis de nouveau naïve et propice aux étincelles de la vie. Sans toi. Voilà c'est dit, finalement.

De cette chaleur particulière qui ne vient pas des radiateurs.


Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Samedi 4 juillet 2009 à 15:38


Toute cette fumée, ou l'art de consummer mes illusions. Mes illusions pleines de toi. Ca suffit maintenant. Mais tu sais, si tu m'avais simplement laissée un peu entrer dans ta vie ... Si tu m'avais permis de te toucher, d'effleurer ton coeur et ton âme. Tu sais. Je t'aurais fait courir et voir les étoiles, je t'aurais fait vivre et t'étouffer du bonheur. Et si rien n'a de sens je voudrais bien voguer sur le flot interminable de mes désillusions. Tu le sais, quand le vide te tord les tripes. Mais si, tu vois, l'amertume, l'odeur piquante de ton souvenir. Dis moi pourquoi j'avais cette envie irrépressible de te sauver alors que tu es le pire de notre espèce ? Et que tu t'es perdu. Tu t'es perdu, oui. Je crois que tu me dégoûte, je crois que tu me laisses froide, et que je baffoue mes rêves un à un à cause de toi. Et je suis sûre que tu m'as définitivement enlevé quelque chose. J'ai le droit de t'en vouloir, à ton jugement je te désignerais coupable. Mais tu le sais, le plus drôle est que je t'accorderais ma Grâce.

Et cette jeunesse folle qui crache à la figure des sentiments.


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Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Mardi 23 juin 2009 à 22:25

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J'ai envie de toi.Te toucher, me blottir dans tes bras, sentir ton essence piquante au creux de ton cou. Rire en te baisant les lèvres. Frôler tes doigts, et ta bague en argent. Sourire, en te regardant plus loin que dans tes yeux. T'appercevoir jusqu'à l'infini. Me perdre dans l'harmonie de nos regards. Tu vois.                                                                                                                             
Je le veux si naturellement.
 

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Mercredi 17 juin 2009 à 10:38

Vous dire que c'est si beau, un garçon, quand, inquiet, il vous cherche, et vous apperçoit enfin. Quand il passe tout près de vous, et que votre peau s'électrise. Quand il parle de choses que vous ne comprenez pas vraiment, alors que tout est clair dans sa tête. Quand il serre un peu les poings parce qu'il est tendu, quand il fronce les sourcils, et a une moue d'enfant. Quand ses mains de garçon attrape la vie... Quand il est amoureux. Quand il frissonne. Vous dire que j'observerais cela des heures, un garçon. 
Et que je les déteste. De tout ce qu'ils sont, et de tout ce qu'ils font. Bon sang, vous décrire son sourire, à quel point je le trouve beau. A quel point je le trouve mélancolique, et combien ça me plait. Vous crier que c'est terrible, mais que son machiavélisme m'attire. Vous raconter que je m'en fiche, de toutes ces conventions. Que je n'ai pas envie de réfléchir, parce que réfléchir est devenu douloureux. Vous supplier de le faire revenir. Parce que tout est vide, sans lui. Parce que tout sonne creux, et que mon coeur est mal rempli.  Que j'aurais aimé le vivre, lui. Essayer vainement de vous poser des mots sur mes émotions ...

M'engoufrer dans cette longue chute, avec le poids mort de mes émois.

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Mercredi 3 juin 2009 à 14:21

Je marchais le long des quais, avec cette chaleur qui règne depuis quelques jours. Pas de petite brise, ni de bouffée d'oxygène. Des mains mêlées, des regards, de la vie et des embrassades. Des couples partout. Et moi, seule, à l'apparence sereine, sans but définitif. Le soleil était très haut dans le ciel. Bleu. Un temps à faire sourire le coeur.
J'ai souri d'ailleurs. Je me suis arrêtée, appuyée contre cette barrière qui borde la Garonne. J'ai pris une grande inspiration et j'ai fermé les yeux. Je les ai rouvert aussitôt, parce que j'ai vu son visage. Mais il ne va pas avec le soleil, lui. Non il ne va pas avec toute cette pétillance. Mais il fallait que je cesse d'y penser. Que j'oublis cette douleur lancinante qui monte jusqu'à mon coeur lorsque je le vois, lorsque j'apperçois ce coin d'herbe, où ce soir là nous avions ri avant qu'il ne saisisse mes lèvres. Ce sentiment d'impuissance quand sa vie continue alors que la mienne peine à revenir sur le bord de la route.  
Alors j'ai ravalé mes larmes, et je me suis tournée vers le monde. Et puis là bas, au fond, j'ai apperçu la fontaine...

Rattrappez-moi, quelqu'un.
 

Non pour moi ce n'était pas qu'un bon souvenir. Non je ne me donne pas au gens comme ça.
Et bon sang je ne saurais jamais te dire à quel point tu m'as blessée.

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

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