ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Elle se replie sur elle-même, comme des poupées de chiffons & des petites notes .

Samedi 4 juillet 2009 à 15:38


Toute cette fumée, ou l'art de consummer mes illusions. Mes illusions pleines de toi. Ca suffit maintenant. Mais tu sais, si tu m'avais simplement laissée un peu entrer dans ta vie ... Si tu m'avais permis de te toucher, d'effleurer ton coeur et ton âme. Tu sais. Je t'aurais fait courir et voir les étoiles, je t'aurais fait vivre et t'étouffer du bonheur. Et si rien n'a de sens je voudrais bien voguer sur le flot interminable de mes désillusions. Tu le sais, quand le vide te tord les tripes. Mais si, tu vois, l'amertume, l'odeur piquante de ton souvenir. Dis moi pourquoi j'avais cette envie irrépressible de te sauver alors que tu es le pire de notre espèce ? Et que tu t'es perdu. Tu t'es perdu, oui. Je crois que tu me dégoûte, je crois que tu me laisses froide, et que je baffoue mes rêves un à un à cause de toi. Et je suis sûre que tu m'as définitivement enlevé quelque chose. J'ai le droit de t'en vouloir, à ton jugement je te désignerais coupable. Mais tu le sais, le plus drôle est que je t'accorderais ma Grâce.

Et cette jeunesse folle qui crache à la figure des sentiments.


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Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Mercredi 17 juin 2009 à 10:38

Vous dire que c'est si beau, un garçon, quand, inquiet, il vous cherche, et vous apperçoit enfin. Quand il passe tout près de vous, et que votre peau s'électrise. Quand il parle de choses que vous ne comprenez pas vraiment, alors que tout est clair dans sa tête. Quand il serre un peu les poings parce qu'il est tendu, quand il fronce les sourcils, et a une moue d'enfant. Quand ses mains de garçon attrape la vie... Quand il est amoureux. Quand il frissonne. Vous dire que j'observerais cela des heures, un garçon. 
Et que je les déteste. De tout ce qu'ils sont, et de tout ce qu'ils font. Bon sang, vous décrire son sourire, à quel point je le trouve beau. A quel point je le trouve mélancolique, et combien ça me plait. Vous crier que c'est terrible, mais que son machiavélisme m'attire. Vous raconter que je m'en fiche, de toutes ces conventions. Que je n'ai pas envie de réfléchir, parce que réfléchir est devenu douloureux. Vous supplier de le faire revenir. Parce que tout est vide, sans lui. Parce que tout sonne creux, et que mon coeur est mal rempli.  Que j'aurais aimé le vivre, lui. Essayer vainement de vous poser des mots sur mes émotions ...

M'engoufrer dans cette longue chute, avec le poids mort de mes émois.

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Samedi 13 juin 2009 à 16:25

Et petit à petit j'oublie comment c'était, ton contact. Le son de ta voix, ta chaleur, ton parfum, l'atmosphère avec toi. Tes regards, tes jeux. Ton sourire. Quoi que je l'apperçois encore, sur tes photos. Mais ce n'est pas moi qui te le donne. Le feutre de ton rire. Si je l'avais su je t'aurais serré contre moi, serré jusqu'à ce que je ne puisse plus. J'aurais saisi cette dernière proximité. Et puis je te l'aurais dit. Mais j'en étais incapable, j'avais peur. Je t'ai regardé, et t'ai souri en te disant "à bientôt". Mais au milieu de toutes tes parisiennes, je ne fais pas le poids, alors ...
" - Je vais te manquer ?
- Oui.
"
Ta main dans le creux de mon dos, légère parce que, dure et froide, je t'avais dit que je n'aimais pas qu'on me touche. Cette même main qui m'avait frôlée durant notre courte éternité, sans jamais oser me saisir.
 
Mais tu me manques.


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Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Vendredi 15 mai 2009 à 17:14

Se demander à partir de quelle distance physique un être humain peut faire mal à un autre. S'appercevoir qu'elle n'intervient en rien. Réaliser qu'il remplit notre tête, et est finalement trop près de nous en permanence. Comprendre qu'on l'a perdu. Ou qu'on ne l'a jamais eu. Décider d'arrêter. Désirer sa souffrance. Physique & morale.

Même l'Amour est un rapport de force. Sale industrie de l'Homme.

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Mardi 5 mai 2009 à 17:27



http://ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir.cowblog.fr/images/BC6102001.jpgMalgré tout j'y retournerais bien ...


«
S'allonger dans l'herbe et sentir l'herbe effleurer la peau. Regarder le ciel, et rire.
Se pousser, se toucher timidement de la main. »


Mais quelles bêtises .


Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

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