ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Elle se replie sur elle-même, comme des poupées de chiffons & des petites notes .

Samedi 27 mars 2010 à 15:15


http://ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir.cowblog.fr/images/jetaime.jpg


La folie du passager. Si la folie nous consumme, si elle nous compose pleinement. Quand sommes-nous sûrs que nous sommes fous ? La question revient sans cesse, martèle l'esprit jusqu'à ce qu'un étranger sorte le mot "dingue" en face de vous, d'une façon si anodine mais qui atteint en plein coeur. Je ne sais pas ce que rêvait - revêt - ma vie, sûrement pas d'un déséquilibre, pourtant il est présent et j'ai peur de l'instant où je passerai définitivement le cap de la déraison. Je ne serai rien de tout ce que j'avais imaginé, n'est-ce pas ? Ca semble triste ; moi ça me bousille, ça me fissure.                                              
J'épuise.


Alors on danse. Et caetera.

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Vendredi 26 mars 2010 à 19:56

C'est que je m'y perds. Si aisément.
Et rêver de lui me fait toujours le même effet, j'en faillis presque d'être dans la réalité. 
Ca me faisait tellement de bien d'être contre toi, de pleurer contre ton corps parce que rien ne va plus en fait. De frissoner mais de sentir tes jambes au creux de mon dos, alors que nous étions sur l'herbe fraîche, et je n'ai aucune idée alors de s'il s'agissait d'une rosée matinale ou d'une douce pluie de soirée. Je me rappelle juste de l'herbe fraîche.
Et que tu me parlais. Tu m'expliquais, ce qui avait fait que c'en avait vrillé de cette manière-là. Et nous étions tellement proches, alors que tu me donnais les raisons de notre éloignement.                       Je ne sais pas ce qui s'est brisé.
Tu me dégoûtais, tu me dégoûtais de ta perversité, de ta pure jouissance à chaque fois que tu parviens à me faire mal. Et hier encore.                                              Je me fais tellement avoir par mes songes, je me fais tellement avoir.
Ton obscénité me répulse, ton machiavélisme me répugne, m'agresse. Ton être. Renversée. Rang-vers-c'est. Je voudrais que tu flanches, t'essoufles, te consummes, te brûles, te piques, te retournes.
Les désirs innavoués. Je m'échoue. Je naisse deux pas cote île. Jeunesse de pacotille.
 
A l'extérieur, les feuilles mortes elles sont vivantes.



http://ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir.cowblog.fr/images/metro.jpg

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Samedi 20 mars 2010 à 14:33


http://ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir.cowblog.fr/images/IMG0jiu015.jpghttp://ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir.cowblog.fr/images/IMG0jiu018.jpghttp://ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir.cowblog.fr/images/IMG0jiu019.jpg
Il fut un temps où je dessinais des bonhommes dans les feuilles.

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Mardi 16 mars 2010 à 19:41

Ce n'est pas comme si cela me donnait le vertige, me consummait, m'essouflait. Ce n'est pas comme s'il pouvait encore m'atteindre, comme s'il savait encore me toucher, comme si son regard me transperçait toujours. Non, ça n'a rien à voir, ce n'est pas comme si je me sentais faillir après ces derniers mots, pas comme si je tombais, coulais, m'arrachais, me griffais, saccageais, détruisais. Ce n'est pas comme si je ne savais pas passer au dessus de tout cela, comme si je ne savais plus trouver le bonheur là où il est, comme si j'avais la sensation de m'être fait couper les vives, d'avoir des nausées permanentes en songeant à cette pathétique histoire. Ce n'est plus comme si chaque musique me renvoyait à ma vulérabilité que lui seul a créée, comme si je me sentais entièrement nue lorsqu'il m'observe, voyais mes nouveaux rêves trembler puis partir à la dérive. Ce n'est pas comme si mes émotions m'empêchaient de sortir quelque mot, m'empêchaient de contrôler mes doigts sur le clavier ; ce n'est pas comme ça. Non, ce n'est pas comme si je ne voyais pas d'issue, comme si j'éprouvais tout sauf l'envie de revenir au lycée et le croiser, ce n'est pas comme si j'étais aspirée dans ce trou béant, opressant, Ô vous n'avez pas idée comme il peut l'être, ce trou sombre et glacial, ce n'est pas comme si rire ne m'était plus naturel ... Ce n'est pas comme si je pouvais encore écrire des heures, des sentiments entiers, là dessus. Non ... Et ce n'est pas comme ....

Si, c'est exactement comme ça en fait.


The Funeral - Bands of horses.


http://ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir.cowblog.fr/images/KJ.jpg

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Vendredi 5 mars 2010 à 23:03



Perdition.
J'ai le mal de la vie



Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

<< Une lucidité infime | 1 | 2 | Vers un égarement certain >>

Créer un podcast