La folie du passager. Si la folie nous consumme, si elle nous compose pleinement. Quand sommes-nous sûrs que nous sommes fous ? La question revient sans cesse, martèle l'esprit jusqu'à ce qu'un étranger sorte le mot "dingue" en face de vous, d'une façon si anodine mais qui atteint en plein coeur. Je ne sais pas ce que rêvait - revêt - ma vie, sûrement pas d'un déséquilibre, pourtant il est présent et j'ai peur de l'instant où je passerai définitivement le cap de la déraison. Je ne serai rien de tout ce que j'avais imaginé, n'est-ce pas ? Ca semble triste ; moi ça me bousille, ça me fissure. J'épuise.
Alors on danse. Et caetera.
Danser évade. Parfois, la vie nous semble trop étriquée pour nous, alors la folie est une belle échappatoire.
Qui te dit que ce ne sont pas les fous qui sont normaux ?