ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Elle se replie sur elle-même, comme des poupées de chiffons & des petites notes .

Mercredi 15 juillet 2009 à 13:27

C'a fait comme dans les films, ou presque tu sais. Je dansais, ailleurs, lointaine, un demi-sourire pendu à mes lèvres, et il s'est mis à pleuvoir. Fort, si fort, il en tombait des tonnes, il y en avait des trombes. D'eau. Je me suis perdue, frissonnante de vie, parmis cette foule de visages transparents. Mon coeur était, je crois, quelque part entre ces chaleurs humaines et l'envolée des sons de basses dans notre air artificiel. La pétillance me teintait les joues, et mon sourire me les mangeait. Alors, tu vois.

On pourrait s'ennivrer tout le temps. Mais frémissons d'ivresse.



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Je pars, 15 jours, toucher le soleil et me brûler le coeur sur la Méditerrannée
. <3

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Mardi 7 juillet 2009 à 11:45


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Il y a cette douce odeur de l'été, ces matinées avec une simple nuisette blanche et les cheveux en pagaille. Le sucre de nos soirées, & cette histoire d'amour posée à mon chevet. Regarde mon sourire, non regarde nos sourires. Mes éclats de joie et cette vague qui me mouillait entière pour les prochaines heures. Avec un petit cris et mes yeux plongés dans ta pétillance. Le sable frais, un trop plein de bonheur. J'en ai du mal à l'écrire. Parce que je ne pourrais plus revenir en arrière ? Je ne veux plus me bousiller. Alors oui, je crois que je faillis flancher, à certains moments. Mais je ne vais plus me retourner. Tu n'avais rien à voir avec mes premières fois, parce que je l'ai décidé. Je suis de nouveau naïve et propice aux étincelles de la vie. Sans toi. Voilà c'est dit, finalement.

De cette chaleur particulière qui ne vient pas des radiateurs.


Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Samedi 4 juillet 2009 à 15:38


Toute cette fumée, ou l'art de consummer mes illusions. Mes illusions pleines de toi. Ca suffit maintenant. Mais tu sais, si tu m'avais simplement laissée un peu entrer dans ta vie ... Si tu m'avais permis de te toucher, d'effleurer ton coeur et ton âme. Tu sais. Je t'aurais fait courir et voir les étoiles, je t'aurais fait vivre et t'étouffer du bonheur. Et si rien n'a de sens je voudrais bien voguer sur le flot interminable de mes désillusions. Tu le sais, quand le vide te tord les tripes. Mais si, tu vois, l'amertume, l'odeur piquante de ton souvenir. Dis moi pourquoi j'avais cette envie irrépressible de te sauver alors que tu es le pire de notre espèce ? Et que tu t'es perdu. Tu t'es perdu, oui. Je crois que tu me dégoûte, je crois que tu me laisses froide, et que je baffoue mes rêves un à un à cause de toi. Et je suis sûre que tu m'as définitivement enlevé quelque chose. J'ai le droit de t'en vouloir, à ton jugement je te désignerais coupable. Mais tu le sais, le plus drôle est que je t'accorderais ma Grâce.

Et cette jeunesse folle qui crache à la figure des sentiments.


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Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

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