ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Elle se replie sur elle-même, comme des poupées de chiffons & des petites notes .

Dimanche 25 juillet 2010 à 17:46

En relisant mon blog, je m'apperçois que je suis un coeur d'artichaud. Mais, sauf dans les moments où je le vis mal, je le vis plutôt bien.


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E
t sur un air de toi.
Un imposteur qui vous fait
tomber par un simple regard.
Un tueur élégant ...


Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Jeudi 22 juillet 2010 à 22:08


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Ca sentait l'été, et d'un coup, c'est devenu tout

noir. Arrachez-le moi, il ne me sert pas à grand

chose, au fond. Je le sens battre, mais c'est

une douleur de plus à chaque fois. Si j'étais un

peu plus courageuse, j'enfoncerais mes ongles

dans ma poitrine, et je le déchiquetterais. Mais je

ne sais que tourner en rond en permanence. J'ai

erré tout l'après midi, entre une boutique et un

banc sur les quais bordelais. Et maintenant, j'ai

les yeux injectés de sang tellement je me suis

retenue de pleurer.

Encore un. Ca devient vraiment une habitude.


Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Mercredi 21 juillet 2010 à 12:28

J'ai le coeur léger, et lourd à la fois. J'étouffe de bonheur, puis mon ventre me serre. Je le regarde sourire, je perds mes yeux sur ses lèvres. Je sens la plus infime de mes particules absorbée par cet homme, ce jeune homme (ou ce gamin) qui est en face de moi et m'abandonne en un soupir.
Je ne sais pas ce que je vis, je le sens, je le cerne, le subis, le provoque, le dénude. Jusqu'à tout massacrer. Parce que tout va se massacrer, hein ? D'un coup ce temps m'échappe, il court trop vite pour moi, et j'ai déjà perdu contre lui, je suis une si mauvaise, si petite et ridicule adversaire.
Suspendez moi, l'éternité c'est bien trop court.
J'ai l'impression que mon existence prend un sens quand je l'apperçois, quand ma bouche le frôle, le goûte, le saisit de tout ce qu'elle peut. Et vous savez, c'est comme s'il le sentait, lui aussi.
Quand je l'embrasse,c'a ce goût triste du désespoir. L'impuissance. La folie de n'être que ce que nous sommes.


Et trois points de suspension.


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Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Jeudi 8 juillet 2010 à 23:34

Si vous voulez, aujourd'hui je vais vous raconter comment tout renverser en une soirée. Comment se faire mépriser par une bande de cinq filles parce que vous avez osé proposer une sortie au grand frère de l'une d'entre elle. Comment refroidir complètement une relation qui débutait tout juste et se fondait dans l'été, aussi légère que le tissu de mes robes. En fait, c'est comme vous voulez. Parce que je peux aussi vous dire exactement comment je me sens, après tous ces évènements. Combien je me sens manipulée, morne, amère, désorientée, triste. Comment tout a été tellement injuste. Comment tout est passé de l'excellent au moins que rien. Comment je me suis arrachée l'âme et me suis sentie humiliée.

Ca vous quitte un mercredi soir avec un sourire à vous attraper le coeur, et ça vous retrouve une semaine plus tard avec un regard froid, méchant. "On a papotté pendant le week-end, et on a décrété qu'après CA (et quel CA ...!), tu étais devenue infréquentable. Laisse-nous te pourrir la vie, nous te détesterons d'autant plus. ". J'adore les filles. 

Sinon, je n'ai plus rien. J'ai cette sensation blême d'avoir vécu dans une parenthèse ces cinqs derniers jours, une belle, merveilleuse parenthèse. J'y étais tellement bien, j'y étais tellement bien vous savez. J'aime pas redescendre sur terre. J'aime pas que l'on prenne plaisir à me faire du mal (Il faut croire que les gens sont dans une telle contemplation de ma vie, pourquoi donc ne pas s'évertuer à la gâcher ?!).


Je me rappelle de  ton sourire, je me rappelle du bateau qui allait vite à cause du courant. Mais fermons la parenthèse, n'est-ce pas ?


Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Lundi 5 juillet 2010 à 18:54

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Rêver à tes lèvres salées qui emmêlent ma bouche. Se sentir "toute chose", goûter à la chaleur qui se répand dans tout mon être, perdre mon regard. Se tourner dans tous les sens la nuit, excitée par mes pensées qui s'évadent, et m'échappent comme toujours un peu trop. La petite lumière de mon téléphone qui clignote, et tu m'envahis à l'instant où j'ouvre ton message, même si en fait je déteste comment tu écris, je déteste le "biz" à peine esquissé de la fin (mais qui est là quand même et m'arrache un sourire, non ! me dévorre un sourire !). Et tous me parraissent dérisoires, tous me semblent jeunes, me semblent simples, neutres, tristes ornements d'un décor qui servira seulement à combler mon existence juste avant que la vie reprenne avec toi. 
Encore une fois j'exagère, j'abuse, j'améliore, remanie. Sauf que tout à coup, là, depuis des mois où je ne cillais pas et n'espérais ni ne songeais  à changer d'avis, et bien là, je ne sais plus vraiment si j'ai envie de partir.

C'a été tellement.  Ma voix se perdait dans la tienne, et dans les écumes, du reste. Elle disait de tout, de trop parfois, elle cernait la gêne, s'amusait avec, l'exploitait. C'était bizare, parce que je ne pensais pas vraiment à l'instant, parce que tout se déroulait sans que j'intervienne de façon véritable. C'était bien. Je voulais suspendre cette courte éternité, la perdurer encore ; on aurait appronfondi, trouvé d'autres chemins, d'autres impasses, de nouveaux rires, des yeux différents ... En vérité, je n'arrive pas bien à déterminer qui j'étais avec toi.

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

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