ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Elle se replie sur elle-même, comme des poupées de chiffons & des petites notes .

Mardi 27 avril 2010 à 15:52

Nous nous sommes allongés, sur le bois frais. Nos têtes mêlées, les uns sur les autres. On regardait les étoiles. Belles. Souriantes. Et je sentais sa proximité, je la sentais mais n'était-ce qu'un tas de corps et rien d'autre ?
J'ai senti sa main, dans les tumultes de tous nos rires réunis, caresser ma joue, mes cheveux. Je fermais les yeux, et alors je ne savais plus me concenter sur quoi que ce soit sinon la chaleur de ses doigts, doux, délicieux. Il m'a parlé des étoiles, et même s'il y avait du cliché dans cette histoire, c'était un fil entre nous. Invisible, et personne n'a sans doute entendu notre discussion, mais je savais qu'il me parlait, et qu'il avait sa main sur ma joue.
C'était un de ces soirs où, apeurée, je n'ai rien su faire, ni saisir. C'est une de ces mélodies qui va s'effacer, intrusive mais oubliable. Je ne sais plus déceler vos tendresses. Et je suis effrayée à l'idée de vous les rendre.
Avrilez mois.

Puis, le joli Mai.


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Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Lundi 5 avril 2010 à 21:21

Je suis descendue à peine une minute, le temps de récupérer mon jean lavé devenu trop petit. La télé est allumée, et j'entends "il faut avoir une alimentation saine et équilibrée".                   Et voilà.

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Jeudi 1er avril 2010 à 20:50

J'irais bien, aux Merveilles, faire un tour avec toi. Il y a ces instants, essouflés. Saccadés, meurtriers. Les battements de mon intérieur qui ne cessent plus, comme un tamisé de ma vie, marquant chacune de mes pensées. Qui m'échappent. Et je me réveille, certaine de ne plus en être, mais comment peut-on se tromper à ce point quand notre inconscient nous rappelle à l'exactitude. Ininterrompu. Je n'ai jamais su faire la partie de mon être, je n'ai jamais pu m'abstraire de mes sentiments. Parce que quand je raisonne, ça résonne, mes mots sont des maux, et je mens. Songe.
L'un sans dit. L'autre avec. La fièvre de mes frissons, dans les souvenirs de notre Intense. Je crois que j'y ai laissé mon coeur à dormir dans les gares, brinqueballant et atrofié. Dans la ronde des feuilles mortes qui s'abandonnent.

 

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

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