Et petit à petit j'oublie comment c'était, ton contact. Le son de ta voix, ta chaleur, ton parfum, l'atmosphère avec toi. Tes regards, tes jeux. Ton sourire. Quoi que je l'apperçois encore, sur tes photos. Mais ce n'est pas moi qui te le donne. Le feutre de ton rire. Si je l'avais su je t'aurais serré contre moi, serré jusqu'à ce que je ne puisse plus. J'aurais saisi cette dernière proximité. Et puis je te l'aurais dit. Mais j'en étais incapable, j'avais peur. Je t'ai regardé, et t'ai souri en te disant "à bientôt". Mais au milieu de toutes tes parisiennes, je ne fais pas le poids, alors ...
" - Je vais te manquer ?
- Oui.
"
Ta main dans le creux de mon dos, légère parce que, dure et froide, je t'avais dit que je n'aimais pas qu'on me touche. Cette même main qui m'avait frôlée durant notre courte éternité, sans jamais oser me saisir.
 
Mais tu me manques.


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