Toute cette fumée, ou l'art de consummer mes illusions. Mes illusions pleines de toi. Ca suffit maintenant. Mais tu sais, si tu m'avais simplement laissée un peu entrer dans ta vie ... Si tu m'avais permis de te toucher, d'effleurer ton coeur et ton âme. Tu sais. Je t'aurais fait courir et voir les étoiles, je t'aurais fait vivre et t'étouffer du bonheur. Et si rien n'a de sens je voudrais bien voguer sur le flot interminable de mes désillusions. Tu le sais, quand le vide te tord les tripes. Mais si, tu vois, l'amertume, l'odeur piquante de ton souvenir. Dis moi pourquoi j'avais cette envie irrépressible de te sauver alors que tu es le pire de notre espèce ? Et que tu t'es perdu. Tu t'es perdu, oui. Je crois que tu me dégoûte, je crois que tu me laisses froide, et que je baffoue mes rêves un à un à cause de toi. Et je suis sûre que tu m'as définitivement enlevé quelque chose. J'ai le droit de t'en vouloir, à ton jugement je te désignerais coupable. Mais tu le sais, le plus drôle est que je t'accorderais ma Grâce.
Et cette jeunesse folle qui crache à la figure des sentiments.