Non. Pas encore. Allez laisse-moi tranquille. Ne me poursuis pas comme tu le fais, omniprésent que tu es dans mes pensées. J'ai passé mon temps à me demander ce que je faisais dans tes bras. Parce que oui, qu'est-ce que je pouvais bien faire dans tes bras ? J'ai rêvé en accéléré. J'avais vu un "nous", cette belle journée. C'est une sorte de pacte avec le diable, n'est-ce pas ? Tu es le diable, et moi je suis ... Moi je ne sais pas, ce que je suis. Moi je suis la fâcheuse humaine qui a osé croire aux sentiments, faire confiance à l'Enfer et croire qu'elle pouvait ressentir quelque chose. Je revois nos scènes en boucle. Et comme dans un mauvais film je te vois jouer avec les autres. Jouer la comédie, avec les mêmes mots et les mêmes airs attachants. Ca me crève le yeux, ça me crève le coeur et pourtant j'avais l'impression que pour moi c'était différent.
" - Je vois ton coeur qui bat aux creux de ta nuque.
Tu as un pauvre sourire : - Ca prouve que je suis peut-être tout de même encore humain ...
-
Ca ne prouve rien du tout, non. Le fait de respirer ne veut rien dire du tout  "
 
 Nous étions dans un autre temps, n'est-ce pas ? Ou finalement, n'étaient-ce que les prémisses de cette frustration de bas étages ?



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Allez écoute moi, s'il te plait. Ecoute que tu ne pouvais pas me faire ça. Rattrape moi, ne me parle
pas comme si nous n'avions jamais été au plus proche de ce que nous pouvions être.