ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Elle se replie sur elle-même, comme des poupées de chiffons & des petites notes .

Mardi 11 août 2009 à 12:01

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Assomante
désharmonie. Pendant cette courte éternité, gardez-moi loin de tout. Invitez-moi à l'évasion. Même si j'ai la sensation de voyager en fraude, en fuite d'un passé. Assise en terrasse et les yeux perdus, le ciel même gris, avec ce pull dix fois trop grand. Un air de fausse tempête, qui remue mes cheveux, c'est un entre-deux temps. D'ailleurs, il pleuvra plus tard. Mais là, il n'y a rien d'autre qu'une scène figée, et je me sens enfouie dans cette bulle. Ce serait comme un rêve, une imagination, une photo calculée, un dessin parfait. Ce serait le bonheur, qui court vers moi et me tend les bras. Il va me rentrer dedans, me frapper fort, je le sens, je le vois. Il arrive à toute allure. Eblouissant, un peu, je pourrais fermer les yeux, mais je le fixe, il est intense et me brûle presque. J'avais joué mes dernières cartes pour un bonheur à deux, mais ton volte-face n'aura pas raison de moi. Vois tout ce qui m'attend encore.

Délices d'un autre temps.

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Mardi 7 juillet 2009 à 11:45


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Il y a cette douce odeur de l'été, ces matinées avec une simple nuisette blanche et les cheveux en pagaille. Le sucre de nos soirées, & cette histoire d'amour posée à mon chevet. Regarde mon sourire, non regarde nos sourires. Mes éclats de joie et cette vague qui me mouillait entière pour les prochaines heures. Avec un petit cris et mes yeux plongés dans ta pétillance. Le sable frais, un trop plein de bonheur. J'en ai du mal à l'écrire. Parce que je ne pourrais plus revenir en arrière ? Je ne veux plus me bousiller. Alors oui, je crois que je faillis flancher, à certains moments. Mais je ne vais plus me retourner. Tu n'avais rien à voir avec mes premières fois, parce que je l'ai décidé. Je suis de nouveau naïve et propice aux étincelles de la vie. Sans toi. Voilà c'est dit, finalement.

De cette chaleur particulière qui ne vient pas des radiateurs.


Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Mardi 23 juin 2009 à 22:25

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J'ai envie de toi.Te toucher, me blottir dans tes bras, sentir ton essence piquante au creux de ton cou. Rire en te baisant les lèvres. Frôler tes doigts, et ta bague en argent. Sourire, en te regardant plus loin que dans tes yeux. T'appercevoir jusqu'à l'infini. Me perdre dans l'harmonie de nos regards. Tu vois.                                                                                                                             
Je le veux si naturellement.
 

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Vendredi 3 avril 2009 à 17:08

« - Vous aimez les J. ?
   - Ouais . J'aime les J. ouais ...
»


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Bêtement, lorsqu'il m'a alors regardée, je me suis sentie rougir. Ses yeux transperçants. Ma respiration rapide. Mon envie de crier. Son sourire.                                    Tout à l'heure, j'espèrais juste qu'il me retienne.

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Mardi 10 février 2009 à 19:43

La fin des cours a sonné. J'étais fatiguée, mais j'avais passé une bonne
après-midi. Je ne lui avais que peu parlé. Pourtant il était omniprésent dans
mon esprit, peut-être même bien plus encore. Je suis sortie de la salle en lui
passant devant, lui qui discuait d'un air détaché avec quelques autres. Ca m'est
apparu telle une illumination. Tout lui réussissait. J'ai poussé un pauvre soupir
suite à cette réflexion.  Je descendais les marches, sans demander mon reste,
sans lui dire aurevoir parce que j'ai cet orgueil stupide qui ne veut pas que
je sois celle qui craque la première. Je partais donc, quand je l'ai entendu.
Je l'entendrais à mille kilomètres, tant il n'y a que lui dans ma tête.
"Aurevoir". Je me suis tournée. Il était à quelques marches au dessus de moi.
Un long manteau noir qui lui tombait parfaitement, son parapluie vieille époque, genre !
sa moue qui me donne envie de lui mordiller sa lèvre inférieure, ces quelques mèches
qui lui tombaient d'une façon à peine perceptible sur les yeux... Lui . Son regard sombre
et perçant m'a fait défaillir. Mais je me suis forcée à le regarder quand même. Je me
suis mordue la lèvre, et j'ai gravis les quelques mètres qui me séparaient de lui.
Durant ces infimes secondes, il ne m'a pas lâchée des yeux. Je tentais de prendre un
air nonchalant, mais au fond de moi rien ne se passait comme tel. Comme toujours.


Et je n'y parviens pas. Pardon, mais je n'arrive simplement pas à l'écarter de ma vie



 
 9 . Quel bonheur, n'est-il pas ?!


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