Tu es mignonne. Ouais, ce sentiment, nous l'avons tous. Cette impression d'être une vraie merde.
Mais demande-toi, ces gens qui ne s'attardent pas sur toi, t'attardes-tu sur eux ?
Nous avons tendance à demander aux autres de l'attention alors qu'on en donne pas ou peu.
Je dis ça, je ne dis rien.
Patiente un peu. Ca va passer, même si ça te semble impossible.

Je comprends, pourtant. Ce sentiment. Et on s'isole toujours plus en regrettant d'être seul. Se donner un sourire de façade pour illusionner, pour se mentir à soi même, comme so on se disait qu'on était "forte". Ahah. Et pourtant, la solution est bien dans les autres, une part, tout du moins. Il faut accepter qu'on en s'en sortira pas tout de seule. Dur. Mais, et toutes les personnes dont tu me parlaient en bien dans ton mail ( et ton copain?). Les morts d'amours sont toujours dures. Ce sont de vraies deuil. Car l'absence qui en résulte n'est jamais toujours apaisée. Elles peuvent tout le temps se permettent de resurgir et de briser notre réalité. Surtout quand c'est il y a pas d'autres amours après.
Je pense que l'on passe différents cap dans notre vie. Notamment celui de l'émotion, avec le premier vrai amour et sa fin. Et la douleur qui en résulte est innommable. De l'extérieur, elles ne peuvent pas se vivre car, au fond, ce ne sont que des sentiments. Mais ce sont des douleurs qui nous font grandir comme jamais, par lequelles on se doit de passer, la vie ne nous demande pas notre avis. Avec ces impressions de toucher le fond. Pourtant, ce sont les idées noires, aussi puissantes, qui nous voilent. Tout ne va pas si mal. Mais notre intérieur ne veut pas l'entendre.
Et puis le paradoxe être et paraître... il se joue toujours de nous.

Moi ?
Oh et bien, je tatone, un peu comme d'habitude. Je me reconstruis mais des fois tout me parait trop dur. Et je sais, très bien, que je l'aime encore. Fort. J'avance à petits pas en essayant de ne pas gener les autres, qui marchent avec moi et que j'aime. J'essaye d'avancer sur mes problèmes, de profiter quand je le peux. Je travaille sur moi même. Comme toujours, un peu. Les émotions, les humeurs changent et fluctuent. J'espère souffler un peu pendant ces vacances :) !

Ton message m'a fait très très plaisir =)

Je t'embrasse

(je ne me suis pas relue, ca doit être gorgé de fautes de frappes ou fautes tout court. Mais, je suis, comme toujours pressée par el temps)

Des soleils, des soleils :)

Tu sais, les gens consolent comme ils le peuvent. Crois-tu que c'est facile de sortir de belles phrases, les choses qu'on veut entendre ? Cette faculté, l'homme ne l'a pas, malheureusement. Et puis, ils ont peut-être leurs problèmes, leurs maux, leur fatigue. Bien sûr, ce que je suis entrain de dire, c'est qu'ils ont un certain coté égoïste.
Si je l'ai mise au milieu, c'est pour une bonne raison. Maintenant, à toi de trouver la bonne.
Ces maux si je les vis ? Un peu oui, on vit tous ce genre de mal-être. Mais comme je suis très observateur. J'ai beau dénigré la nature humaine parfois, je trouve l'Homme fascinant. Alors oui, je regarde mes amis, des inconnus aussi. Tout le temps je regarde des gens.
Je trouve que ce n'est pas difficile de voir ce qu'ils cachent. Etant grand manipulateur et menteur avec mes émotions, j'ai appris les ficelles du métier, et parfois je tombe juste sur l'humeur de la personne.
Et puis, on me parle beaucoup. Voilà pourquoi je dis que je suis qu'un inconnu. Je n'ai ni nom, ni âge, ni leur d'habitation. Je ne suis qu'un inconnu. Je suis l'inconnu qui tend sa main si tu en as envie.
Voilà, ce que tu as à savoir sur moi.
Pour le déséquilibre, il est généralement instauré par un changement d'habitude, ou la perte de je ne sais quoi ou qui. Difficile de dire où se trouve le déséquilibre.
Certains diront que je suis déséquilibré, alors que je trouve que non.
Toi, l'es-tu peut-être ? Va savoir.

Je ne vois pas l'utilité de dire des mots qu'on ne pense pas ou dans lesquels on met aucune intonation. Quand je dis quelque chose, c'est toujours pour que ça aide ou que ça fasse réfléchir, enfin je l'espère. Dire je suis désolé alors que je ne le pense pas. Non, voyons ! C'est con, mais vraiment trop con.
L'humain, j'adore ça, même s'il me dégoûte la plupart du temps, voire tout le temps en fait.
Si je l'ai mis en plein milieu, c'est pour te dire, vas-y. Tu sembles avoir besoin et envie de parler. Parle. Jacasse. Raconte. Récite. Je ne suis qu'un inconnu. Loin, vraiment loin de toi. Et parfois, même souvent c'est bien plus facile de se confier à quelqu'un qu'on ne connait pas. Les jugements ne sont pas là.
Les gens se ressemblent peut-être. Mais se connaissent ? Non, je ne crois pas. Je te ne te connais. Tu me ressembles ? Peut-être. Pour se connaitre, il faut des échanges, de longs échanges de paroles.
J'ai pas dit que je n'étais pas déséquilibré. J'ai juste dit qu'il ne me semblait pas. Mais oui, je dois l'être. Pour moi, je ne le suis pas. C'est ça que je voulais dire.
Mais vu par la société, sûrement que je suis trop déséquilibré.
Une chose, que tu me dises que tu sois déséquilibrée ou non. Je m'en contre fiche. Je ne m'attarde pas sur ce genre de détails. J'écoute, réconforte n'importe qui. Même le dernier des salauds et la plus grande des putes. Déséquilibré, nul, con, moche, grosse, petite ? Je m'en fiche. Je n'ai pas l'habitude de juger les gens. Pour moi, si on fait quelque chose, que ce soit bien ou mal, c'est pour une raison. On ne le fait pas pour le plaisir de le faire, surtout le mal.
Que je te dise une chose de moi ? Et bien, je ne porte jamais de gants, même dans l'image que les gens ont de moi. Mes mains sont nus. Complètement nus histoire qu'on les agrippe mieux. Ca te va ?

Tu as tout à fait raison. De tes problèmes, je m'en contre fous royalement. Mais c'est ce qui fait la différence ? Je ne suis pas avide de curiosité, je ne veux pas que tu me parles pour me dire que moi, j'ai de la chance de ne pas être autant mal que toi ou je ne sais quoi. Le fait que je m'en fous rend les choses plus intime. Je ne cherche pas à savoir tes malheureux problèmes. Je m'en porte mieux sans les savoir et toi, tu irais mieux sans. Logique tu me diras. Mais bref, sur ce point tu as raison, mais non si tu venais vraiment à me parler, non je ne m'en fiche. Pas du tout même.
Oui, si un autre individu vient et me raconte la même histoire, non je ne suis pas lassé. Parce que toi, tu es arrivé là à cause de ça, et l'autre à cause de si. Alors tu es bien culottée. Mais ça ne me dérange pas. De ça aussi je m'en fous.
Parce que toute personne a quelque chose à apprendre lorsqu'on l'écoute. Voilà pourquoi je le fais. Et puis parce que ça fait du bien d'avoir un soir un oreille attentive, douce et quelques paroles bien soignées. Si j'écoute c'est surtout pour mettre un peu de baume au coeur.
Calme ? Non, je suis calme, la plupart du temps. Très calme.
Tu vois, tu restes insatisfaite. Je te montre une autre manière d'aider. Des je suis désolé sans conséquence. Tu en veux ? Il n'y a pas de souci.
Mais non, généralement, je vis l'histoire. Mais se mettre à juger, à se dire que la personne est conne, je ne vois pas l'utilité. Je ne m'implique pas trop, mais je ne suis pas qu'un spectateur. Enfin, je parle de qu'on me parle vraiment.
Quoi qu'il en soit, insatisfaite tu es un peu trop.
Quand on me parle d'un truc grave, je ne parle pas de petites histoires de coeur, soyons clairs. Mais on me raconte je ne sais quoi de vraiment grave, je ne vais pas me dire que la personne est une salope. Je vais chercher à savoir pourquoi, pour qui, avec qui, comment, et elle dans cette histoire.
Alors si tu trouves un autre moyen de venir en aide. Je t'écoute. En attendant, je pense que pour ce genre de théorie, tu es mal placée.
Non, je ne m'énerve pas. Je te l'ai dit. Je suis toujours calme.
J'en ai un peu trop de ces musiques.
Et bien tu ne sauras rien de moi. Le moi je je n'aime pas. Enfin quand on rentre dans ma sphère privée.

merci de tn passage par chez moi, de tes mots si justes, je ne sais plus si je te l'ai déjà dt mais j'aime tes mots aussi. J'aime que tu nous dise ne ne pas faire come si l'on avait quoi que ce soit à voir ac toi, parce que bien souvent il est vrai que l'on croit se reconnaître ds ce que d'autres écrivent, ms en fait il n'en n'est rien car ce que l'on lis n'est qu'une partie seulement de ce qu'ils veulent bien ns laisser voir, et sûrement que dans le fond l'experience vécut est en fait totalement différente.

Tu aimes. Donc ça a un côté gentil je crois, même éphémère.
Sur ce point on se ressemble. Je ne veux pas mon permis. Je préfère la place du passager pour les mêmes raisons que toi.
Je l'écoute demain ta chanson.
Là, tout le monde dort.

Ca aurait été bien tu trouves ? Ce n'est qu'une chanson. Je trouve que tu tiens de drôles de propos. :).
Ouais, je fume un peu trop, tu as peut-être raison.
La nuit, étant un passager, je pourrais fendre la route des heures et des heures.

On croit qu'on existe plus et pourtant on est belle et bien là. Les gens nous voit, nous touche, mais nous on n'arrive plus à les croire. Tout parait tellement faux quelque fois partout autour de nous, tout parait vide et surtout notre intérieur à nous, il sonne faux, et nous ne nous reconnaissons même pas nous-même... On a l'impression de se mentir à sois comme on ment aux autres. On se perd dans se que l'on peut penser réellement.