Page blanche. Vide. Essouflée. Brûlée.
Sentir le creux de ton cou, laisser mon esprit entre deux lettres de ma future école, laisser mes pensées danser sur les basses que jouent nos deux coeurs ensemble. Laisser tout ça. Futile, innexistant, lointain, fil entrecoupé d'absurdités. Parce que quelle absurdité, ce monde !
J'apprends chaque ligne de ton visage, tu me détailles sans rien dire. En silence, je te crie que tu me manques toujours. J'ai l'impression que tu me réponds que rien ne sera plus comme avant. J'ai l'impression que l'on s'y perd chaque fois un peu plus, mais où on est, en fait ? C'est un brouillard exquis, effrayant, fascinant. Et l'on se boira jusqu'à la dernière goutte. Qu'il n'en reste plus, que tout soit gâché, et consummé. On le fera, parce qu'il faut que tout aille vite. Parce que finalement, je crois que l'on s'aime un peu trop.
« - Et toi tu y resteras ?
- Non, moi après je pars ... faire le tour du monde ... avec toi.»
Et toi ? Parce que quand je lis cet article, je ne sais pas, je me dis que ça va, mais j'aimerais en savoir plus. Et lui, et vous ?