ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Elle se replie sur elle-même, comme des poupées de chiffons & des petites notes .

Samedi 10 janvier 2009 à 22:46

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Ca y'est, la sonnerie annonce enfin la fin des cours. Je range mes affaires, et sors, 
au milieu d'un courrant d'air qui soulève mes cheveux, les bouscule, les emmêle.
Je fais une partie de chemin avec Elle, et quand nous nous quittons, au feu tricolore,
je me retrouve seule, durant ces dix minutes quotidiennes que consititue mon
trajet jusqu'à la gare.
Le vent souffle, brûle mes joues rosies par ce froid paralysant. Je marche, au milieu des
gens flous, auxquels je ne prête aucune attention.Je vois ces deux filles rire, les yeux pétillants,
heureuses. Et quant à moi ? Je me bats pour sentir la vie, j'ai cette douleur au ventre en permanence,
les larmes qui menacent de couler pour laisser place à de réels sanglots.
Et pourtant je ne suis pas triste. Ou si ? Je ne ressens plus rien. Je ne sais même plus dire si je
le suis, heureuse. En a-t-il toujours été ainsi ? Je me rappelle de mes années collèges,
où je pétillais et avais bien moins d'ambition. Je me rappelle de crises de rire où
je me roulais par terre, sans jamais pouvoir me relever. Je me mettais parfois à courir,
sans nulle retenue, et probablement sans aucune allure; je me souviens alors du rythme
de mon existence, entraînant, et même parfois difficile à suivre par son trop plein de vivacité ...
Je vois les aiguilles de ma montre qui tourne, sans que je ne puisse les arrêter.
Et ma vie me file entre les doigts. Et je regrette chaque instant qui se termine...



Mais je suis en train de perdre pied,
je vous en prie  ramenez moi à la surface.

 
 
 
Il a couru derrière moi, m'a rattrapée et m'a demandé comment j'allais.
Et dans ce monde que je touche juste du doigt, il n'y avait que lui.

Echappé tout droit de ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir

Par Desordres le Lundi 2 février 2009 à 19:29
Le temps passe trop vite. Pas assez de temps pour profiter de chaques instants, de chaques sourires échangés. & pourtant j'aurais aimé arrêter le temps quand je croyais encore que son regard pour moi était comme un "je t'aime", un vrai, sincère et réciproque "je t'aime". Pauvre fille. Une de plus qui n'est rien d'autre qu'une adolescente naïve, qui a envie d'y croire tout en sachant que ce n'arrivera pas. Il ne t'aime pas. C'est dur de se le dire.
Par Madness.of.Love le Dimanche 1er mars 2009 à 20:52
La nostalgie des années passées, des problèmes qui n'en étaient pas... de l'amour qui n'était rien.

Oh, que c'était beau !
 

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