C'est plus qu'une simple formalité. J'aime te lire, et savoir comment tu vas, bien que je ne sache même pas où tu vis. C'est un plaisir lorsque je sais que tu vas bien, un désarroi lorsque tu te sens vide.

Je suis désolée qu'il n'ait pas de courage, pas de fierté. Qu'il puisse aller "voir ailleurs" sans te le dire. Je me souviens, aussi, avoir eu mal lorsque j'ai découvert que le célibataire invétéré de ma petite bande d'amis, dont j'étais amoureuse, n'était justement pas célibataire. Et même aujourd'hui, je préfère ne rien savoir de sa situation amoureuse. Je m'en porte mieux.

Alors, ne t'excuse pas. Et je te fais un câlin à distance. J'aime beaucoup les câlins.

Moi ? Pour l'homme dont je parle dans l'article, je me sens sereine, un peu envieuse du temps passé, envieuse de ma capacité à aimer, celle que j'ai perdue.
J'ai rencontré un bel homme très récemment, pour lequel j'aurais eu un immense coup de cœur quelques mois plus tôt. Et là, incapable de ressentir un moindre "truc", une attirance, c'est comme si j'observais une œuvre d'art, avec l'intelligence et la gentillesse en plus, qui en émane. Comme si ma raison me clamait qu'il était beau (enfin, mon cœur me le clame aussi), comme si c'était elle, cette raison, qui dirigeait mes "attirances". C'est perturbant pour l'amoureuse des sentiments que j'ai eu l'habitude d'être. Déstabilisant. Plus le temps passe, plus j'ai l'impression de perdre ce qui me caractérisait, petit à petit.

En dehors de cela, ma rentrée fut merveilleuse dans son genre. Et la tienne ? Que fais-tu cette année ?

Je t'embrasse.

Plus personne ici ?